Leyendo el último libro de cuentos de Tabucchi (El tiempo envejece de prisa, Anagrama, 2010), se nombra a Leó Ferrer y su adaptación de un poema de Aragon. La letra de Tabuchi y la letra de Aragon-Ferrer me catapultan a la letra y música de Georges Brassens (1921-1981), a la trovaanarquista del siglo XX y a mi pasión en los 60’ y los 70’ por ese gran poeta de posguerra que fue Brassens, a las traducciones que hacíamos en los cursos de L’Alliance Francaise de las letras de sus canciones. Y a Paco Ibáñez, reciente visitante de Rosario en la última edición del Festival Internacional de Poesía, quien ha cantado en español varias de sus canciones traducidas por Pierre Pascal y por Nacha Guevara a fines de los 60’ en el Instituto Di Tella en Buenos Aires.
Les passantes, poema de Antoine Pol.
Les passantes
(por Antoine Pol)
Je veux dédier ce poème, A toutes les femmes qu'on aime, Pendant quelques instants secrets. A celles qu'on connaît à peine, Qu'un destin différent entraîne, Et qu'on ne retrouve jamais.
A celle qu'on voit apparaître, Une seconde à sa fenêtre, Et qui, preste, s'évanouit. Mais dont la svelte silhouette, Est si gracieuse et fluette, Qu'on en demeure épanoui.
A la compagne de voyage, Dont les yeux, charmant paysage, Font paraître court le chemin. Qu'on est seul, peut-être, à comprendre, Et qu'on laisse pourtant descendre, Sans avoir effleuré sa main.
No hay comentarios:
Publicar un comentario